Le malus écologique subit de nouvelles modifications pour l’année 2024, avec des ajustements et des durcissements annoncés pour les véhicules particulièrement polluants.
Certains modèles haut de gamme sans hybridation sont directement impactés. Cet article revient sur les grandes lignes de ces changements et leurs conséquences.
Nouvelles mesures du malus écologique 2024
Depuis le 1er janvier 2024, les automobilistes français doivent faire face à un nouveau barème du malus automobile, marquant un durcissement des taxes sur les véhicules neufs les plus polluants.
Cette évolution touche principalement les modèles haut de gamme sans hybridation. Le gouvernement souhaite ainsi inciter les constructeurs automobiles et les consommateurs à se tourner davantage vers des véhicules moins émetteurs de CO2.
Par ailleurs, cette mesure s’accompagne d’une utilisation de l’indice de réparabilité pour l’application d’un bonus-malus lors de l’achat d’un smartphone.
Barèmes basés sur le CO2 et le poids
Ce malus écologique comprend deux composantes qui influencent le montant des taxes prélevées lors de l’immatriculation d’un véhicule neuf :
– la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ;
– la taxe sur le poids du véhicule.
La taxation est déterminée en fonction du niveau d’émission de CO2 et du poids du véhicule, faisant ainsi varier le montant du malus.
Les grands perdants des nouveaux barèmes
Les véhicules les plus touchés par ces changements sont notamment des modèles haut de gamme sans hybridation.
Par exemple, la nouvelle Ford Mustang coûte désormais moins de 60 000€ en France avec son V8 de 449 chevaux ; cependant, le prix doit être doublé à cause du malus écologique.
Les constructeurs automobiles étrangers ne sont pas non plus épargnés.
Certains modèles de Porsche sont également impactés par cette hausse des taxes, pénalisant ainsi les acheteurs potentiels et poussant probablement certains d’entre eux à se tourner vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
Conséquences pour les consommateurs et les constructeurs
- Augmentation du prix des véhicules polluants
- Influence sur les choix d’achat des automobilistes
- Incitation à produire et acheter des véhicules moins émetteurs de CO2
- Potentiel ralentissement des ventes de certaines marques
Évolution future du malus écologique
Le gouvernement français continuera probablement à ajuster ce système de malus écologique dans les années à venir afin d’inciter davantage au respect de l’environnement et à une réduction des émissions polluantes.
En outre, il semble que l’exécutif envisage d’étendre la portée de ce système aux appareils électroniques, comme les smartphones.
Le ministère de l’Écologie prévoit d’utiliser l’indice de réparabilité pour appliquer un bonus ou malus lors de l’achat d’un smartphone à partir de 2025 : un téléphone pourrait coûter 20 euros de plus s’il est difficile à réparer, ou 40 euros de moins s’il dispose d’un très bon indice de réparabilité.
Possible extension à d’autres secteurs
Il est possible que le système de malus écologique soit étendu à d’autres domaines, tels que l’électroménager ou les objets connectés, dans un futur proche.
Cette mesure se veut être une réponse aux problématiques environnementales et encourage l’utilisation de produits écologiquement responsables par les consommateurs et les entreprises.
Le malus écologique évolue continuellement et influence les choix des automobilistes et des constructeurs automobiles.
Toutefois, il convient de rester vigilant quant à ses impacts négatifs potentiels sur certains secteurs de l’économie et d’être attentif à son évolution dans les années à venir.